Description du projet
Elle a un univers que l’on reconnaît au premier coup d’œil. Édith expose les planches de ses trois derniers albums, Le Jardin de minuit, La Chambre de Lautréamont et Emma G. Wildford.
« Emma est une jeune bourgeoise anglaise qui défie les conventions de sa classe sociale. Elle n’a pas un côté warrior mais elle mène sa vie comme elle l’entend ». Édith fait de ce personnage une femme fluette, presque fragile, très séduisante à l’allure très British et au doux regard. Elle ne cesse d’évoluer au fil de l’histoire imaginée par le scénariste Zidrou. « Emma se transforme à la fois dans son apparence physique et dans ses attitudes. C’est très progressif. J’aime beaucoup travailler sur l’évolution d’un personnage. Dans certaines bandes dessinées, on voit des personnages toujours fidèles au modèle de départ. Il y a quelque chose de figé. Et là, il n’y a plus une trace de vie. C’est dommage. Une héroïne peut être très jolie et aussi un peu moins parce qu’elle est fatiguée ou un peu moins bien maquillée. Comme dans la vie. En tout cas, Emma ne ressemble pas à la fin à ce qu’elle est au début de l’histoire ».
Emma G. Wildford, paru le 25 octobre 2017, raconte le récit d’une jeune femme dans les années 1920 qui part à la recherche de son amoureux dont elle n’a plus de nouvelles depuis 14 mois. Roald Hodges, membre de la national geographic society est parti à bord du Kinship vers la Norvège. Elle n’a aucune réponse à ses questions posées à divers membres de la structure. Avant son départ, son fiancé lui a adressé une lettre qu’Emma ne doit ouvrir uniquement s’il lui arrive malheur. Emma réfute cette éventualité et décide de partir sur les traces de Roald. Elle quitte son pays, le confort de sa vie et va perdre quelques illusions. « C’est une quête. Emma va davantage partir à la découverte d’elle-même et se rendre compte que la vie n’est pas aussi simple », commente Édith.
Il y a de l’aventure et de l’amour dans Emma G. Wildford. Édith amène des ambiances mystérieuses et poétiques comme elle sait si bien le faire. Et aussi beaucoup de grâce avec ce trait si facile reconnaissable. Édith fait découvrir quelques planches d’Emma G. Wildford jusqu’au 30 novembre au Sonic au Havre. Elle y a ajouté des feuilles de ces précédents albums, Le Jardin de minuit et La Chambre de Lautréamont et plonge dans une atmosphère de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle.